Dans le but d’accroitre l’accès à internet haut débit et numériser toutes les zones rurales du pays, le ministre de l’Aménagement du Territoires, des Infrastructures et de l’Entretien Routier, Jean Jacques Bouya a procédé, en lieu et place du Premier ministre, Chef du gouvernement, Anatole Collinet Makosso, le 24 Janvier, au lancement du Projet d’Accélération de la Transformation du Numérique (PATN).
La cérémonie de lancement du Projet d’Accélération de la Transformation du Numérique (PATN) a réuni plusieurs personnalités a savoir le Directeur Régional Infrastructure de la Banque Mondiale, Franz R. Drees-Gross, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie Numérique, Léon Juste Ibombo, le ministre de l’aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien Routier Jean Jacques Bouya, les cadre des Universités Marien Ngouabi et Dénis Sassous Nguesso, les coordonnateurs de différents projets et autres.
Financé à hauteur de 100 millions de dollars soit plus de 60 millions FCFA, le PATN vise à accroitre l’accès à internet haut débit pour les populations non connectées, et d’améliorer la capacité du gouvernement à fournir des services publics adaptés au numérique.
Cet important projet, constitue un maillon de développement socio-économique et permettra de lutter contre la fracture numérique, la pauvreté et les disparités sociales. D’après le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’économie Numérique, Léon Juste Ibombo, le PATN couvre pratiquement tous les domaines.
« Accélérer la transformation numérique de notre pays est une réponse aux besoins de développement socio-économique pour défier la fracture numérique, la pauvreté et les disparités sociales. En raison de la transversalité de notre secteur, le projet dédié couvre les secteurs important suivant : les télécommunications, les postes, l’économie, l’entrepreunariat, la santé, l’éducation, l’administration publique, la justice, l’état civil, etc. »a indiqué le ministre des Postes.
Le PATN se veut un cadre d’alphabétisation numérique pour augmenter le taux et le niveau des utilisateurs. Pour Franz R. Drees-Gross, Directeur Régional Infrastructure de la Banque Mondiale, le programme de renforcement des capacités des utilisateurs tant fonctionnaires et privés préparera les bénéficiaires particulièrement les jeunes, les femmes et les personnes handicapées aux nouveaux emplois sur le marché rééquipant la plupart des compétences numériques.
« Cette formation préparera les bénéficiaires aux nouveaux emplois sur le marché qui requièrent presque tous des compétences numérique, à devenir les nouveaux entrepreneurs du numérique, et à innover dans des services et contenus demandés en République du Congo, en Afrique et même au niveau mondial. », a-t-il déclaré avant de réaffirmer l’engagement totale de la Banque Mondiale à accompagner le gouvernement dans la réalisation efficiente des activités prévues par le PATN.
Pour sa part, le ministre de l’aménagement du territoire, des Infrastructures et de l’Entretien Routier Jean Jacques Bouya, a demandé l’implication de tous les acteurs afin d’atteindre l’objectif visé par ce projet. Selon lui, le gouvernement de la république serait convaincu que ce projet participera à coup sûr à faire du Congo un pays plus connecté, plus mondialisé et plus équitable
« Il est question d’améliorer l’accès a l’éducation, l’accès à la santé et à de nombreux autres services publics qui permettront aux congolais de mieux vivre, de mieux se développer et de mieux s’épanouir. Ce projet ne peut éclore sans la participation de tous les acteurs. a l’ardeur des entreprises, des organisations de la société civile, des universités et même des particuliers afin qu’ils nous rejoignent dans cette démarche », a expliqué le patron des grands travaux.
D’une durée de cinq ans, le PATN reposera sur trois composantes notamment l’évolution de l’environnement réglementaire et juridique, l’amélioration de la connectivité dans les régions non desservi pour réduire la fracture numérique et la fourniture aux citoyens et entreprises des services publics numérique de qualité.
Notons que ce projet prometteur du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’économie Numérique est un projet financé par la Banque Mondiale, la banque Européenne d’Investissement ainsi que l’Union Européenne.