Dans le contexte actuel de lutte contre le grand banditisme, et poursuivant sa série de réunions de prise de contact avec les structures sous tutelle, la préfète du département du NIARI, Micheline NGUESSIMI, a animé ce lundi 20 octobre, dans la salle de conférence de l’hôtel de la préfecture, la réunion de prise de contact avec les ONG de la jeunesse de son département. Réunion au cours de laquelle , conseils et orientations ont été la clé.
C’est devant les hautes autorités de la force publique de la place et le directeur départemental de la jeunesse que s’est tenue cette réunion de prise de contact et qui dans son ensemble s’est résumée en véritable occasion de conseils et d’orientations à l’endroit de la jeunesse du NIARI, à une période où toute la République est debout pour lutter contre le grand banditisme qui sévit dans presque toutes les grandes villes du pays. Une véritable prise de parole comme sait le faire une mère qui tient à voir ses enfants prospérer dans la vie. Aussi a-t- elle commencé par les féliciter du fait d’être regroupés et organisés en associations.

<< Les jeunes du NIARI doivent réfléchir pour l’avenir, se procurer les valeurs de paix, avoir des initiatives nobles de développement dans l’harmonie et la paix>>, a-t-elle dit. Aussi doit- elle banir les anti valeurs, faisant allusion aux <<bébés noirs>> qui sèment terreur et désolation dans les quartiers et au sein des familles. C’est ainsi que la préfète compte sur cette jeunesse du NIARI à honorer les parents et la République ; et pour l’intérêt du département, à être debout, ensemble, pour dénoncer, localiser et combattre ce grand banditisme, << car, les <<bébés noirs >> sont parmi nous et avec nous>>, a- t-elle souligné.
Évoquant le volet réseaux sociaux, la préfète a demandé d’en faire bon usage avant d’inviter tout le monde à s’inscrire sur les listes électorales pour la présidentielle de Mars 2026 afin de ne pas crier au diable le jour du vote.
Invité à prendre la parole, le colonel major Landry Edmond Sylver MIAKATINDILA , commandant territorial des forces de police, a exhorté cette jeunesse à travailler avec la police et la gendarmerie, pour les aider dans cette mission qu’ils ont déjà amorcée, d’éradiquer ce fléau des <<koulounas >> dans le département.

<<Ils sont partis de Brazzaville>>, a souligné et conclu le commandant territorial des forces de police, donnant ainsi le temps à la préfète de clore la réunion, tout en martelant que ce phénomène doit prendre fin.
Edgard MAZILA.





