Brazzaville s’apprête à accueillir, en janvier prochain, une initiative inédite, mêlant inspiration spirituelle et ambition entrepreneuriale. À l’origine de ce projet : Diane Pither, entrepreneure congolaise installée en Angleterre, fondatrice du mouvement Femmes Chrétiennes et Entrepreneuriat (FCEE). Sous le thème << Entreprendre par la foi, impacter par l’excellence >>, elle ouvre une nouvelle page de l’histoire entrepreneuriale du Congo, en plaçant la foi et la qualité au cœur de l’action.
Dans un pays où les défis économiques demeurent nombreux, l’entrepreneuriat apparaît plus que jamais comme un levier essentiel de développement et d’émancipation. Pour Diane Pither, entreprendre ne se limite pas à créer une activité génératrice de revenus : c’est aussi un acte de foi, un engagement spirituel et humain. << Entreprendre avec foi, c’est donner un sens profond à nos actions. L’excellence, elle, traduit l’engagement d’honorer Dieu à travers la qualité de nos réalisations >>, affirme-t-elle.
Avec le FCEE, son objectif est clair : accompagner une nouvelle génération de leaders, capables de bâtir des projets solides, durables et inspirés. Des leaders pour qui la foi devient le socle de la persévérance, et l’excellence, la norme incontournable. La rencontre de Brazzaville ne sera pas un simple événement spirituel ou entrepreneurial. Le programme prévoit des conférences, ateliers pratiques, sessions de mentorat et partages d’expériences avec des intervenants venus de divers horizons.
Ces moments d’échange visent à donner aux participants, des clés concrètes pour passer de l’idée à l’action, structurer leurs projets et s’inscrire dans une véritable dynamique de croissance. Le FCEE veut se positionner comme une plateforme d’inspiration et d’accompagnement, où les jeunes entrepreneurs trouveront non seulement des conseils techniques, mais aussi un appui moral et spirituel pour affronter les réalités du terrain. << Nous croyons que Dieu ne bénit pas la paresse, mais l’excellence dans le travail >>, confie Diane Pither avec conviction.
Si le mouvement est né du désir de valoriser les femmes chrétiennes dans l’entrepreneuriat, il ne leur est pas exclusivement réservé. Le FCEE se veut inclusif, convaincu que la transformation économique et sociale passe par la synergie des forces : femmes et hommes, jeunes et adultes, croyants ou simplement porteurs d’une vision constructive.
En rassemblant une communauté engagée autour de valeurs communes, Diane Pither et son équipe ambitionnent de créer un écosystème entrepreneurial responsable, capable de répondre aux besoins locaux tout en s’inscrivant dans une perspective panafricaine, avec
l’excellence comme marque de fabrique.
À travers cette initiative, une dynamique nouvelle prend forme : celle de l’excellence comme exigence et comme identité. Il ne s’agit pas seulement de lancer des projets, mais aussi de les inscrire dans la durée, avec des standards de qualité, capables de rivaliser à l’échelle internationale. <<Nous voulons voir émerger des projets qui portent non seulement une valeur économique, mais aussi une valeur humaine et spirituelle. L’entrepreneuriat devient alors un outil de transformation sociale, un vecteur d’espérance, et une manière concrète de participer à l’édification du pays >>, insiste Diane Pither.
Le lancement de cette nouvelle dynamique, à Brazzaville, n’est qu’un début. Le FCEE envisage déjà de développer des programmes de formation, de mentorat et de mise en réseau. L’ambition est grande : faire du Congo un terreau fertile pour un entrepreneuriat qui conjugue foi, excellence et impact social.
Berna Marty





