Le Sénat a ouvert, le 1er février, à Brazzaville, les travaux de sa 5ème Session ordinaire administrative. Cette rentrée parlementaire marque le retour à l’hémicycle des sénateurs pour traiter les affaires de la nation. La cérémonie d’ouverture a été patronnée par Pierre Ngolo, président de cette institution.
Pendant 70 jours, les membres de la chambre haute du Parlement vont examiner et adopter 11 affaires inscrites à l’agenda de cette session. Les affaires soumises à l’approbation des sénateurs portent, entre autres, sur la lutte contre le trafic illicite des migrants, à l’exercice de la profession d’architecte et à l’architecture en République du Congo, à la création de l’agence nationale de l’environnement.
A ce sujet, le président du Sénat a invité les sénateurs à œuvrer inlassablement pour le bien-être des populations. « Vénérables sénateurs, donnons à la 5ème session ordinaire le cachet d’un espace crédible de réflexion, d’action et d’innovation au service du bien commun, pour que tout au long de nos travaux, nous réservions aux questions brulantes de la cité congolaise l’intérêt qui se proportionne à leur incidence dans le quotidien des citoyens », a interpellé Pierre Ngolo.
Le président du Sénat a, en outre, insisté sur la résolution des questions qui troublent la sérénité des populations. « Les thématiques telles, la pénurie de carburant, les coupures régulières d’électricité et d’eau, les tracasseries du transport intra et extra urbain, causes permanentes des troubles de quiétude des populations, appellent le traitement qu’elles méritent, sans légèreté ni scrupule. Le drame collectif découlant de ces phénomènes, nous engage avec l’Exécutif et d’autres Institutions à tout entreprendre pour définir les thérapies d’efficacité avérée porteuses d’un soulagement espéré », a martelé Pierre Ngolo.
De même, le président du sénat a soulignél’importance de son institution comme garant de ladécentralisation, vecteur de la démocratie locale et de développement territorial. A ce titre, le sénat se doit ainsi de consolider son rôle de vigile et d’architecte de la décentralisation afin de permettre aux collectivités locales d’être aptes à relever les défis de développement durable. Il a par ailleurs déploré la persistance des foyers de conflits à travers le monde.
« Pendant que la communauté internationale attend avec impatience que se concrétisent les espoirs nés du retour aux affaires du Président Donald Trump sur la cessation des hostilités en Europe et au Moyen -Orient, nos portes, à l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), la situation atteint le niveau du chaos. Les images de la RDC balancées par les différents médias sont bouleversantes. Elles interpellent la raison, des dirigeants et des citoyens. Comme à ses habitudes, le sénat dit que le dialogue et la diplomatie demeurent les seules voies de règlement des contradictions », a-t-il indiqué.
Par Orland Alain.