Les experts congolais des administrations publiques et privées ont validé, au cours d’un atelier, le 20 décembre à Brazzaville, le document du processus d’élaboration de la méthodologie de suivi de l’indicateur de l’ODD 6.a 2 relatif à l’éducation à l’eau.
Cette méthodologie vise à renforcer la gouvernance de l’eau pour faciliter l’accélération de l’atteinte des objectifs du développement durable (ODD) à l’horizon 2030. A ce sujet, l’UNESCO a sollicité l’expertise du Congo à proposer une méthodologie pour le suivi de la cible 6.a.2.
L’élaboration de la proposition de la méthodologie de suivi de l’indicateur de l’ODD 6.a 2 s’inscrit ainsi dans le cadre de la résolution 28.8 de l’UNESCO qui demande aux Etats membres d’intégrer un nouvel indicateur de l’ODD 6.a 2 sur l’éducation à l’eau. En effet, l’ODD 6 assure la disponibilité, la gestion durable de l’eau et l’assainissement pour tous. Il couvre l’ensemble des principaux aspects liés à l’eau douce dans le contexte du développement durable. L’initiative de l’ONU-Eau pour le suivi intégré de l’ODD 6 aide les pays à surveiller les services d’eau et d’assainissement. Elle facilite la compilation des données visant à rendre compte des progrès réalisés au niveau national et international.
L’eau demeure, en effet, l’une des principales clefs pour le développement durable. Une connaissance des apprentissages peut faciliter les prises de décisions et les politiques sectorielles ; garantir la responsabilité des gouvernements envers leurs populations. Cette éducation appelle à la sensibilisation et à l’appui politique qui, en retour, stimule les investissements.
La proposition de méthodologie que le Congo compte présenter à l’UNESCO est la première du genre. Dans ce document, les experts proposent une démarche qui s’articule autour de la définition des cibles et leur efficience, la collecte des données, l’identification des moyens ressources, la détermination de la méthode de calcul des données, l’élaboration du questionnaire et le test.
À l’ouverture des travaux, le Secrétaire général adjoint de la Commission nationale de l’UNESCO, Marcellin Gervais N’DOKEKIA, s’est appesanti sur le rôle fondamental d’une gestion efficace de l’eau pour assurer le bien-être des populations et soutenir le développement économique du pays.
« Les risques liés aux changements climatiques renforcent actuellement les besoins d’une gestion rationnelle et durable de l’eau. Le Congo, comme vous le savez, dispose de vastes ressources en eau. Malgré les efforts que fournit le pays en matière de gestion et de protection des ressources en eau, les défis majeurs subsistent encore. Reconnaissant le rôle fondamental de l’eau, l’ODD 6 requiert une approche intégrée à la gestion de cette ressource liée l’accès à l’eau et assainissement, la qualité de l’eau, l’efficacité de l’utilisation de cette ressource, la protection de la biodiversité et la gestion des ressources en eau. Cette révolution demande effectivement au secrétariat du PHI de commencer à développer une mythologie pour un indicateur efficient pour l’éducation à l’eau », a-t-il précisé.
Au terme de cet atelier, Marcellin Gervais N’DOKEKIA, a remercié tous les experts pour leurs contributions à l’élaboration et la validation du document sur la proposition de méthodologie de suivi de l’indicateur de l’ODD 6.a 2 relative à l’éducation à l’eau.
Par Flore de Jésus