Dans le but de renforcer la sécurité alimentaire au Congo, l’organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) et le ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche (MAEP) ont lancé, le 25 mai 2023 , à Brazzaville, l’initiative ‘‘Main dans la main’’ (MdM), en anglais ‘‘Hand in Hand initiative’’ (HiHi), et le projet d’appui au renforcement des capacités techniques et organisationnelles des acteurs de la chaîne de valeur du manioc dans les zones agricoles protégées (ZAP) inscrit dans le projet ‘‘One Country One Product’’ (projet OCOP).
L’occasion a permis à leurs concepteurs de non seulement présenter les deux initiatives, mais aussi de marteler sur la nécessité d’une appropriation efficace du concept « Main dans la Main ». Par ailleurs, il a été procédé à la signature du projet OCOP , et à la remise officielle des ouvrages du SVIRE-C. Ces initiatives visent à améliorer de manière durable la nutrition et les moyens de subsistance dans le pays.
D’après Yannick Ariane Rasoarimanana représente de la FAO au Congo, l’initiative MdM contribue à la mise en œuvre de programmes nationaux ambitieux, permettant d’accélérer le système agroalimentaire afin d’enrailler la faim, la pauvreté et le chômage.
« Cette initiative contribue à la mise en œuvre de programmes nationaux ambitieux, grâce à des modélisations géospatiales et analyses socioéconomiques avancées, ainsi qu’à une approche robuste de renforcement des partenariats, visant à accélérer la transformation des systèmes agroalimentaires en s’appuyant sur les marchés et à éradiquer la pauvreté, éliminer la faim et réduire les inégalités », a-t-elle déclaré, tout en précisant que l’implication des tous les acteurs concernés et parties prenantes permettrait au gouvernement et à la FAO de concrétiser cette Initiative.
En ce qui concerne le projet OCOP, il vise le développement et l’optimisation de la production de la filière manioc. Les initiateurs sont convaincus que ce projet contribuera tout autant, à améliorer la sécurité alimentaire du pays et aura un impact positif durable sur les moyens d’existence des populations locales.
Pour le ministre de l’agriculture, ce projet contribuerait à réduire les importations et à solutionner de multiples problèmes liés à l’alimentation.
« La mise en œuvre de ce projet visant à protéger les zones agricoles contribuerait grandement à la lutte contre la pauvreté, la faim et la malnutrition. En outre, cela aiderait à réduire les importations coûteuses qui pèsent sur l’État congolais. L’État bénéficierait d’une réduction des coûts des produits alimentaires et les travailleurs des zones agricoles protégées ne seraient plus classés comme chômeurs », a confié Paul Valentin Ngobo.
Notons que le lancement de ce projet qui est financée à hauteur de 250.000 dollars s’est déroulé en présence des représentants de la société civile, des secteurs public et privé, des partenaires techniques et financiers, ainsi que des potentiels investisseurs nationaux et internationaux.
Photo à la une: Le ministre de l’agriculture et la représentante de la FAO au Congo
Photo 2 : Une vue des participants à la cérémonie