Juste Désiré Moundélé à la recherche des politiques solides pour le renforcement de la décentralisation au Congo

La recherche des processus favorables à la mise en place d’une véritable politique de décentralisation adaptée aux réalités des collectivités locales en république du Congo afin que celles-ci appliquent leurs politiques de développement. Une façon d’améliorer la gouvernance, tels ont été les principaux ambitions ayant conduits le ministre délégué chargé de la décentralisation et du développement local, Juste Désiré Mondélé a rencontré plusieurs autorités nationales, internationales et locales, pendant son séjour de travail, en terre française.

De la ville de Paris à celle de Nevers en passant par Lyon et Charly, la préoccupation du ministre Juste Désiré Mondélé est restée la même : Chercher des modèles des décentralisations adaptés à la République du Congo, l’amélioration de la gouvernance des collectivités locales et les possibilités d’établissement des partenariats décentralisés. Ces ambitions lui ont poussé de rencontrer des experts en la matière, à l’instar de Christophe Guilloteau, président du conseil départemental de Rhône et de Bruno Fuschs, secrétaire général de l’Assemblée parlementaire de la francophonie. Car, la décentralisation n’est pas toujours une imitation de ce que d’autres pays ont faits. Chaque pays ayant ses réalités et ses ressources, il est préférable de concevoir un type de décentralisation facilement adaptable. Et, cette décentralisation à des spécialistes, c’est-à-dire, « La décentralisation, il y a de ceux qui ont parlent et ceux qui l’a font », comme l’a signifié Christophe Guilloteau, au cours de son entretien avec le ministre Juste Désiré Mondélé, à Paris.

Le Congo étant un pays décentralisé, il serait nécessaire d’améliorer les conditions de vie des collectivités locales afin de permettre le développement intégral du pays tout en commençant par développer, chacun selon ses moyens, les collectivités. Toute l’administration ne peut se  focaliser sur la capitale qui doit être un État central considéré comme une locomotive où se prennent les grandes décisions concernant l’ensemble du pays. C’est une façon de permettre les collectivités locales de travailler en parfaite liberté tout en se référant à la politique globale de la Nation. « Un pays ne doit pas avoir une vision uniquement que sur la capitale. Il faut faire la part des choses en ce que l’État a des préfets, des sous-préfets et des élus locaux via un système démocratique qui fonctionne bien », a déclaré le secrétaire générale de l’Assemblée parlementaire francophone, Bruno Fuschs.

Le ministre Juste Désiré Mondélé a échangé avec les responsables des collectivités locales françaises sur la possibilité de l’établissement des partenariats décentralisés. Une démarche très louée par ces autorités qui y ont trouvées une ouverture de leurs localités sur le monde, en général et en Afrique, en particulier. Cette coopération permettra de s’entraider, d’une manière ou d’une autre, d’autant plus que le Congo n’occupe pas seulement une position stratégique en Afrique centrale et dans l’histoire de la France, mais est aussi un partenaire privilégié de la France. Pour ce faire, Denis Thuriot, Marie de la ville de Nevers, vise développer une coopération décentralisée avec la Ville de Kintélé qui a des similitudes avec celle de Nevers. Cette coopération, à en croire Denis Thuriot pourra passer par l’enseignement supérieur puisque « Nevers a fait, d’une de ses priorités de devenir une ville universitaire de proximité ». Il a, enfin promis de mûrir ce projet avec la Maire de la ville de Kintélé, Mensah Stella Sassou Nguesso.

Cependant, dans la ville de Lyon, le ministre Juste Désiré Mondélé a échangé avec les maires des deux arrondissements que compte cette agglomération. Le maire du deuxième arrondissement de la ville de Lyon, Pierre Oliver, a échangé avec le ministre Mondélé sur les mécanismes de gestion harmonieuse d’une collectivité. Il pense que la décentralisation moderne est une décentralisation qui place la population à la base d’un développement national. Car, un pays ressemble à un triangle à une base large base représentant le peuple et d’un sommet qui serait l’État. « La décentralisation moderne permet, donc, d’avoir à la fois  une vraie identité nationale, une vraie cohésion du territoire tout en ayant ce rôle de décentralisation au plus proche des populations. Nous sommes, intimement convaincu, monsieur le ministre et moi-même, que tout doit partir de la base, tout doit partir des populations pour remonter vers le sommet de l’État », a souligné Pierre Oliver.

Ces acquis permettront au ministre délégué en charge de la décentralisation et du développement local, Juste Désiré Mondélé d’organiser très prochainement, un forum sur la décentralisation et le développement local. Ce forum baliserait le chemin de la mise en œuvre d’une politique nationale sur la décentralisation et le développement local et de coopération décentralisée.

Ghodelgi Nanitelamio

Quitter la version mobile