Le phénomène kuluna vient de la République Démocratique du Congo où il est de plus en plus en vogue à Kinshasa, la capitale de ce pays. La proximité de Kinshasa à Brazzaville explique la contagion de ce phénomène criminel vers la République du Congo. Du coup les subdivisions que connaît ce phénomène «Kuluna» à Brazzaville panique et inquiète les Congolais, tant le danger de mort est permanent.
L’on sait qu’un phénomène désigne la manière dont une chose ou un fait (physique ou social) se manifeste à la sensibilité d’un être vivant et prend de l’ampleur dans l’environnement contre lequel il sévit. C’est le cas du phénomène « kuluna » à Brazzaville qui au départ s’apparentait à une bandicité des jeunes dans les rues pour finir par des actes de braquage et de tuerie faisant de leurs auteurs des grands criminels sévissant dans la plus part des quartiers, et ce, le plus souvent aux heures tardives. Ces bandits de grand chemin braquent, dépouillent, saquent à coups de machettes ou autres armes blanches et tuent les paisibles populations.
Cette contagion dudit phénomène dans les milieux de la jeunesse congolaise s’explique par plusieurs facteurs, entre autres : le chômage, le manque d’éducation, le manque d’assistance des parents, l’abandon des orphelins par leurs parents, le déséquilibre des enfants dû au divorce dans les foyers, etc.
Ce phénomène est donc un mal contre la société, en ce sens qu’il induit l’insécurité publique, la peur pour des populations dans leurs déplacements de nuit, la perte d’argent ou de matériels, le risque des coups et blessures corporels, le danger de la mort etc. La population congolaise est ainsi victime de plusieurs agressions.
Le « Kuluna » est malheureusement un phénomène caractérisé par plusieurs groupuscules ; notamment, les Arabes de Ouenzé avec pour termes clés « Shopi Show », ils utilisent les machettes appelé Mboza ou trandé 333 ; les Américains de Makabandilou dont le terme « l’eau lavé ». Ils utilisent les machettes Tramotina avec pour code 444 (USA).
Il y a aussi les somaliens de Poto-poto-Madoukou, les bébés fourmies deTexaco la Tsiémé, les abeilles de la corniche, Casis, Jacques Opangault, l’armée rouge de marché Poto-poto et les Bana caleçons de marché Mikalou vers mont Kiero (montagne).
Pour leur stimulation aux actes de barbarie, les « Kuluna » prennent des stimulants comme les tramadoles, le chanvre, les whiskys qui sont des produits picotroques. Ils utilisent aussi des bouteilles dans l’accomplissement de leurs actes barbares.
Il va donc sans dire que ce phénomène dit « Kuluna » constitue un danger permanent pour la sécurité de la population.
Légende de la photo: Une bagarre aux armes blanches entre deux groupes de bébés noirs ( droits réservés)
Murcia Nora IMONGUI