Dolisie, dans le département du NIARI, est une ville des lacs d’eau , des ruisseaux qui se jettent dans la rivière <<Loubomo>> .Des ruisseaux, une fois non curés, sont une véritable source d’inquiétudes face aux inondations.
À l’orée des pluies, nous nous sommes intéressés au ruisseau <<PINARÉ>> .
<<PINARÉ>> est l’un des ruisseaux qui serpentent la ville de Dolisie, de sa source, en passant par le quartier Gaïa, dans le deuxième arrondissement, les quartiers <<la Frontière>>, <<Bacongo>> dans le premier arrondissement, avant de se jeter dans la <<Loubomo>>.
À l’instar de <<Madoukou Tsékélé>>, à Brazzaville, <<PINARÉ>> se retrouve aujourd’hui coincé entre les habitations, du fait de l’extension de la ville, entraînant ainsi le rétrécissement de son lit, avec l’occupation anarchique et les constructions aux abords, auxquelles s’ajoute le déversement des ordures ménagères. Aussi, à fréquences récurrentes , on assiste aux catastrophes naturelles causées par les eaux de pluie, si l’on ajoute à ce tableau sinistre, les rigoles, collecteurs naturels et les caniveaux bouchés, l’obstruction de certains conduits d’eaux.
De l’enquête menée sur le terrain, cette saison sèche encore, <<PINARÉ>> est resté sans recevoir des coups de pelle dignes de ce nom, tout le long de sa traversée. Aussi, a-t-on assisté sporadiquement à quelques initiatives venant de la population riveraine. Aussi, par segments, endroits, <<PINARÉ>> a été curé, mettant du coup à mal les habitants des zones non curés.

Des caniveaux curés, les mottes de terre et immondices sont restées aux abords, prêtes à répartir à la case de départ.
Il ressort de notre d’enquête que depuis le 20 décembre 2019, et à fréquences régulières, la ville de Dolisie connaît des catastrophes naturelles découlant des eaux de pluie diluviennes dans les deux arrondissements, notamment dans les quartiers <<Capable>>, <<Pinaré >>, <<Bacongo>>, <<Dimébéko>>, <<Manganzi 1>>, <<Petit Zanaga>>, <<Tsila>> , <<Unité>>, <<Lissanga>>, <<M’ont Fleury>>, <<Moupépé>>, <<Manganzi 2>> et <<Gaïa>>, <<Mboukou>>, <<Romano>>, etc…
Et même si les pertes en vies humaines ne sont pas encore enregistrées, jusqu’alors, l’échelle d’impacts est sévère avec des dégâts matériels très importants.
Edgard MAZILA.





