Le résident de la République, Denis Sassou-N’Guesso a réaffirmé le 24 septembre 2025, à New York, l’engagement constant de son pays à privilégier le dialogue comme moyen de régler les conflits en Afrique et dans le monde. Le chef de l’État congolais s’exprimait à la tribune de la 80è Assemblée générale des Nations Unies.
Dans sa déclaration, Denis Sassou-N’Guesso a présenté son pays, la République du Congo comme un acteur épris de paix et de justice qui œuvre pour l’amitié entre tous les peuples du monde, la tolérance réciproque et la compréhension mutuelle. Cette position explique, selon Denis Sassou-N’Guesso, le soutien du Congo sans réserve à la solution à deux États, israélien et palestinien, vivant côte-à-côte, en paix. Dans cette logique, le Congo, a poursuivi le président de la République, continuera de soutenir le peuple cubain, exténué par des décennies d’un embargo qu’il a qualifié d’incompréhensible de nos jours.

Face à l’égoïsme des grandes puissances, à l’unilatéralisme et au non-respect des principes fondateurs de l’ONU, cette Organisation mondiale se trouve affaiblie devant de nombreuses tensions commerciales, technologiques et géopolitiques entre autres. Ces tensions fragmentent le monde et plonge dans la méfiance entre les nations, a relevé Denis Sassou-N’Guesso, ajoutant qu’elles affaiblissent aussi les chaînes de solidarité internationale, compromettent la capacité des États à relever, ensemble, les grands défis globaux. Les graves conséquences de ces tensions pèsent sur les économies des pays en développement, a souligné le président congolais dans l’allocution.
Pour lui, « l’instabilité des marchés, l’augmentation des prix des matières premières et des perturbations récurrentes sur les chaînes d’approvisionnement » font partie de ces conséquences. Pourtant, a-t-il relevé, « pour compréhensible qu’elle puisse être, la compétition économique ne devrait pas se transformer en une confrontation systémique ».
Joséphine Lékonga





