Cet atelier, qui se tiendra du 20 au 24 janvier 2025, est organisé par l’ autorité de régularisation des marchés Publics (ARMP) avec l’appui de la Banque mondiale à travers le programme accélérer la gouvernance Institutionnelle et les réformes pour un fonctionnement durable des services (PAGIR).Il s’inscrit dans le cadre des activités prioritaires du PAGIR,l’ objectif étant d’améliorer la transparence et l’efficacité des marchés publics.
L’évaluation du système de passation des marchés publics se fera suivant une nouvelle approche de méthodologie dénommé MAPS.A noter que la MAPS est une norme internationale, ainsi qu’un outil universel, pour évaluer n’importe quel système de passation des marchés publics dans le monde.<< L’évaluation qui va se faire se situe dans un contexte d’exercice global à l’échelle internationale.Les partenaires techniques et financiers ,qui ont travaillé sur cet outil, ont ouvert aux États l’accès à des fonds fiduciaires pour les aider, dans un premier temps, à évaluer leur propre système de marchés; puis, dans un deuxième temps, ils pourront soutenir les acteurs qui seront identifier à trouver des solutions pour résoudre les problèmes éventuels, qu’ils auront identifier,lors de cette évaluation>>,a souligné, Mme Louise Pierrette MVONO,Représentante résidente de la Banque mondiale en République du Congo. Pour le gouvernement,le système des marchés publics, basé sur le libre accès à la commande publique, la transparence et l’égalité des traitements, constitue un indicateur de bonne gouvernance et un instrument de politique économique, car il contribue au renforcement de la confiance des investisseurs et génère pour les entreprises un surcroît d’activités permettant de créer la richesse et l’emploi.Convaincu que
l’emploi optimal des fonds publics et l’atteinte des résultats concrets et durables sont largement tributaires d’un système de passation de marché transparent, rationnel et robuste, les pouvoirs publics sont à la manœuvre, en vue d’identifier les forces et faiblesses de notre système de passation des marchés.
Alain Roch IMBOU