Lors de la quinzaine du gouvernement du jeudi 7 novembre dernier,le gouvernement, représenté par son porte parole,a affiché son ambition de juguler la crise liée au lourd endettement du Congo.
Dans une conjoncture morose, marquée récemment par des grèves et de pénurie de carburant,les échanges,au cours de ce traditionnel rendez-vous,ont été dominés par les préoccupations liées à cette crise et aux mesures préconisées par le gouvernement pour la juguler.<<Le gouvernement est à la tâche et s’arrange au maximum pour réduire les charges mensuelles qui peuvent être dûes à la dette>>,a affirmé le porte parole du gouvernement, le ministre Thierry Lezin Moungalla. De fait, le gouvernement reconnaît que la situation financière de notre pays a un impact négatif sur certaines administrations de l’État,et autres structures sous tutelle.
Cette situation sociale reconnue difficile,a souligné le ministre Thierry Lezin Moungalla, est parfois scandée au travers des réseaux sociaux.Les pouvoirs publics se félicitent malgré tout de la résilience et de l’esprit de responsabilité des agents et des travailleurs concernés.Le gouvernement les encourage donc à poursuivre les discussions avec l’État, dont la ligne directrice est de privilégier en toute circonstance le dialogue social.Pour les gouvernants,ce n’est pas une question de négligence ou d’absence de priorité cohérente de la part de l’État, comme le pensent certains, c’est plutôt l’insuffisance des ressources qui empêche, notamment le paiement des arriérés.En ce qui concerne les sociétés ou entreprises en difficulté, il y a nécessité de regarder si les ressources qu’elles générent sont affectées dans la gestion des charges.L’ époque de l’État communiste est bien donc révolu . Abordant la préoccupation de certains compatriotes sur la nature de la crise que notre pays traverse,le ministre de la communication et des médias n’est pas allé par quatre chemins.Dans un vocabulaire voulu simple, il a éclairé l’opinion publique.Le Congo a emprunté, a-t-il indiqué,sur le marché financier, particulièrement celui de la CEMAC, dans de condition de court terme. Pendant, un certain temps, nous avons supporté le régime de remboursement.Et, aujourd’hui face à la puissance des montants à rembourser mensuellement , l’État s’est retrouvé avec une grande charge.Notons ici que cette charge mensuelle et donc annuelle, qui pèse sur nos capacités de remboursement, nous rend parfois incapable de gérer les charges courantes.celles-ci sont devenues telles,qu’il fallait , d’une part,mettre en place un mécanisme interne qu’on a dénommé comité de trésorerie et d’optimisation des ressources.
D’autres part,il nous faut négocier avec les créanciers, notamment la CEMAC en vue d’obtenir le prolongement des délais de remboursement et en réduire, a-t-il conclu,par conséquent, son poids mensuel.
Alain Roch Imbou