L’appel a été lancé par la coprésidente du comité de planification de la Conférence sur la société civile 2024 et représentante régionale de l’Afrique chez HelpAge International, Carole Agengo lors de la visio- conférence organisée par le Centre d’information pour les Nations Unies, le 19 août à Brazzaville.
Face aux jeunes congolais, membres des ONG pour certains et entrepreneurs pour d’autres, la coprésidente à restituer les conclusions de la Conférence sur la société civile qui s’est tenue en mai à Nairobi au Kenya, en prélude du « Sommet de l’avenir » prévu le 22 septembre à New-York aux Etats Unies. « Il est important que cette conférence soit inclusive pour soutenir l’amplification des voix et des initiatives diverses, afin que les changements positifs ne soient pas seulement favorables pour l’Occident, mais également en faveur de l’Afrique en tenant compte de toute la diversité qu’elle représente », a déclaré la coprésidente du comité de planification de la Conférence sur la société civile 2024. D’ajouter, « nous encourageons les sociétés civiles à s’engager dans les différentes activités en lien avec ce Sommet pour s’assurer que l’Afrique est valablement représentée et que les questions concernant son développement, la gestion de ses ressources naturelles, sa jeunesse, mais aussi la question du changement climatique et ses effets sur le continent soit sur la table des discussions ». Carole Agengo a affirmé qu’il était vital pour les organisations du Sud de collaborer avant le Sommet pour que l’accent soit mis sur l’inclusion et la participation de l’Afrique sur les questions spécifiques à son développement. Le Sommet de l’avenir réunira les États, organisations de la société civile, secteur privé et la jeunesse du monde. Il apparait donc comme un cadre propice à la collaboration entre la société civile et les Etats, car ces derniers devraient, lors de ces assises, aboutir à un Pacte pour l’avenir du multilatéralisme, ambitieux et transformateur. Ce Pacte s’appuiera sur des consultations inter-gouvernementales, ainsi que des contributions de diverses parties prenantes, notamment de la société civile. La tenue de ce sommet découle du rapport « Notre programme commun », publié par le Secrétaire général des Nations Unies en septembre 2021 à l’occasion du 75e anniversaire des Nations Unies1. Celui-ci met en avant l’importance d’accélérer l’atteinte des Objectifs de développement durable (ODD), appelant ainsi à l’organisation d’un Sommet de l’avenir en 2024.
Une série de questions réponses sur le processus de participation des jeunes congolais à ce Sommet a été le point de chute de cet échange.
Anna Kidissa