Le ministre de la santé et de la population, Gilbert Mokoki a appelé les congolais à la responsabilité face au cancer. Cet appel a été lancé, ce jeudi 4 février 2023, lors du message rendu public à l’occasion de la journée consacrée à la lutte contre cette maladie. Dans cette déclaration, le gouvernement a insisté sur la nécessité de se faire dépister tôt pour multiplier les chances d’en guérir.
C’est donc pour permettre d’être pris en charge à temps que le ministre a appelé les congolais à se faire dépister très tôt. Car, plus de 50% des congolais soufrent du cancer. Seulement, beaucoup de patients se présentent très tard dans les centres sanitaires. À en croire le ministre de la santé et de la population, le cancer est une maladie mortelle à évolution lente, entrainant des souffrances physiques et psychologiques. Il a poursuivi qu’aucun organe du corps n’en est épargné.
D’après les études médicales, les cancers les plus fréquents au Congo, concernent le sein, le col de l’utérus, le gros intestin, le foie et l’estomac, chez les femmes. Cependant, chez les hommes, cette maladie s’attaque le plus couramment à la prostate, le foie, lecolon-rectum, l’estomac et les leucémies. « Selon le rapport Globocan, le monde a enregistré en 2020dic neuf millions de nouveaux cas pour dix millions de décès. L’Afrique, qui supporte un lourd fardeau des maladies transmissibles, n’est malheureusement pas épargnée par la montée fulgurante des cas de cancer ces cinq dernières années », a fait savoir le ministre Gilbert Mokoki.
Partant de cette raison, le ministre de la santé et de la population a rappelé le vœu du chef de l’État de rendre accessible les soins spécialisés à la population. « C’est pourquoi, les derniers hôpitaux généraux de Djiri à Brazzaville et de Ngoyo, à Pointe-Noire disposent des unités de cancérologie. Aussi, après avoir acquis les appareils modernes de l’IRM et de scanner, le gouvernement travaille pour la réalisation de l’unité radiothérapie au Chu de Brazzaville afin de réduire les évacuations sanitaires des malades atteints de cancer », a signifié le ministre Gilbert Mokoki.
Il a invité les organisations non gouvernementales évoluant pour la lutte contre le cancer de travailler de commun accord avec le programme national de lutte contre le cancer qui dispose des outils et des mécanismes dignes de ce nom.