Cette opération dont la clôture a été prévu pour le 27 janvier sera prorogée jusqu’en février prochain. Cette annonce a été faite par le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale, Christian AbokéNdza.
dix mille seulement se sont fait enrôler en six semaines sur les trente-deux mille agents civils de l’Etat attendus, c’est ce constat qui a poussé le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité, Christian AbokéNdza, qui a visité quelques sites d’enrôlement, le 24 janvier courant à Brazzaville. « En intégrant les aléas de terrain dans la planification, nous avons sorti un nouveau calendrier qui fait que la date du 27 janvier va être légèrement repoussée. Nous atteindrons le mois de février pour conduire cette opération jusqu’à son terme », a-t-il déclaré, précisant que près de 60% des effectifs des agents civils de l’Etat sont basés à Brazzaville.
Il ne reste que six ministère sur les trente-sept ministères que compte le gouvernement congolais. Seulement, les six ministères restants ont des effectifs pléthoriques. Selon le directeur de cabinet du ministre d’Etat, ministre de la fonction publique, du travail, et de la sécurité sociale, Christian AbokéNdza, la dernière phase pour Brazzaville qui a démarré le 23 janvier concerne les ministères à gros effectif, notamment la Fonction publique, la Santé, les Finances et le MEPPSA. « Nous savons que nous avons encore vingt-deux mille agents civils de l’Etat que nous devons enrôler. C’est pourquoi, pour cette phase, nous encourageons l’enrôlement en ligne parce que c’est la seule possibilité qui nous permettra d’aller plus vite, sinon on serait parti pour des mois. L’opération se poursuit, que les agents se fassent enrôler en ligne pour gagner en temps lorsqu’ils se présenteront dans les sites d’enrôlement biométrique », a invité Christian AbokéNdza.
Christian AbokéNdza s’est dit satisfait de la présence des agents de l’Etat dans les centres d’enrôlement visité en partant de l’hôpital général de Djiri à l’hôpital de base de Bacongo en passant par Talangaï, Blanche-Gomes et Makélékélé, ainsi que les ministères de la Santé et de la Population, la direction générale des soins et services de santé et la direction générale de la fonction publique.
Il a, par ailleurs, prié les agents recenseurs à travailler sans pression. « Partout où nous sommes passés, nous avons constaté que l’enrôlement en ligne se fait et cela facilite par la suite le travail d’enrôlement matériel au niveau des opérateurs mallettes parce qu’il suffit seulement de scanner le récépissé de l’agent pour que toutes ces informations se retrouvent dans la plateforme. Dans les hôpitaux, le personnel soignant a besoin du temps pour s’occuper des malades. Si nous devons les retenir toute la journée, cela va impacter la prise en charge des malades. C’est pour cela que nous encourageons vivement l’enrôlement en ligne », a insisté Christian Aboké Ndza.