Le président Directeur général du projet La Maison de la mémoire africaine, Marcelin Mounzeo Ngoyo, a dévoilé au public congolais, le contenu de cette initiative, le 9 décembre courant à Brazzaville.
L’histoire de l’Afrique connait une terrible dévalorisation en ce qu’elle n’est pas contée par les l’Africains eux-mêmes, mais par des étrangers. Car les historiens qui écrivent l’histoire de l’Afrique semble remonter l’a vers l’arrivée des blancs en Afrique. Ils oublient que l’Afrique a connu une organisation très sévère pendant les siècles passés. C’est ce constat qui a motivé l’initiative de la maison de la mémoire africaine qui est un vaste projet qui gravitera autour de la promotion des valeurs culturelles, publiques, socioéconomique, morales, scientifiques, éducative du Congo, en particulier et de l’Afrique, en général.
Le président de ce projet, Jean Jules Kouloufoua, a rappelé dès l’entame de l’événement, le bien fondé de cette rencontre : « L’événement qui nous réunit aujourd’hui constitue l’aboutissement d’un travail entrepris par quelques jeunes. Ce travail a permis de partager les préoccupations de chacun, d’échanger ouvertement sur les connaissances et les réflexions des uns et des autres », a-t-il expliqué.
Pour sa part, le président directeur général de ce projet, Marcelin Mounzeo Ngoyo, est revenu sur la nécessité de former les jeunes à être des ambassadeurs de leurs cultures afin de la restaurer pour une construction historique du continent. Car la mémoire est la première de ce grand projet qui est d’une importance capitale pour le devenir de l’Afrique, en général et du Congo, en particulier. « Nous avons besoin que les Congolais ou encore les Africains se rendent compte qu’ils ont une histoire et y soient fiers. (…) il est aussi question de faire de notre histoire, une opportunité parce que c’est un héritage des générations passées et des générations d’aujourd’hui que nous sommes et que nous devons léguer aux générations futures. Donc, nous devons être fiers de notre histoire et la promouvoir partout où besoin sera », a déclaré Marcelin Mounzeo Ngoyo.
C’est autant dire que l’histoire de l’Afrique doit être contée par les Africains et non par des peuples « étrangers qui la modifient au dépens de leur intérêts. Pour cela, les ministères en charge de la culture et du tourisme, de l’éducation nationale ainsi que les organisations non gouvernementales sont censées soutenir cette initiative afin que la mémoire africaine soit restaurée et valorisée pour la grandeur de l4afrique.
Le Doyen du corps diplomatique congolais, Martial De Paul Ikounga a salué cette initiative car, selon lui, il faut écrire une histoire qui va unir les Africains. Et, cela ne peut être possible qu’avec le soutien des gouvernements des pays de l’Afrique.