Dans le but de promouvoir et valoriser les biens et services culturels, le ministère de la culture, a organisé a partir du 27 juillet 2022 , sous le patronage de Dieudonné Moyongo, ministre de tutelle, un salon des industries culturelles et créatives.
Carmela MAKITA
Ce salon qui était à sa deuxième édition et qui a été célébré sous le thème « les industries culturelles et créatives, maillon sûr de diversification de l’économie congolaise et de création d’emploi pour les jeunes » a duré trois jours. Cette année, l’édition a été marqué entre autres par des ateliers de formation, des expositions/vente, des spectacles de danse, etc.
D’après Marcel Ipari, Directeurs général de la culture et des arts, le potentiel de ce secteur en termes de création de richesse et d’opportunités d’emplois est énorme. « Ces industries sont une de très importante de notre développement et la croissance de certains pays en quête d’emploi, d’innovation et également pour leur développement international », a-t-il affirmé, avant d’ajouter qu’investir dans la culture permettrait de conjuguer rentabilité financière et engagement social.
L’année dernière, ce secteur a généré près de 2625 emploi et un chiffre d’affaire de 813 millions de FCFA, a-t-on appris. De même en juillet dernier il a été constaté une mobilité de1712 emploi à temps plein et près de 1340 millions de FCFA du chiffre d’affaires.
Des analystes s’accordent à dire qu’en dehors de son potentiel économique, la culture apporte une valeur non marchande essentielle qui contribue à la compréhension entre les peuples. Cependant, pour rendre ce secteur plus attractif aux investisseurs, le pays devrait transformer l’énorme potentiel culturel et créatif en avantage comparatif.
En effet Brazzaville qui a été proclamé ville créative de l’UNESCO, dans le domaine de la musique, dispose d’un immense réservoir de talon, de créativité et d’un riche patrimoine culturel. Par ailleurs, le taux de croissance démographique de la population, particulièrement jeune, pourrait constituer une opportunité pour accélérer la croissance économique.
Dans ce contexte, Les industries culturelles et créatives congolaises par nature très intensive en main d’œuvre peuvent contribuer à assurer la promotion d’un développement durable et paisible, par le biais entre autres du numérique.
D’après Dieudonné Moyongo, ministre de la culture et des arts, ce secteur devrait être renforcé à travers des la formation des formateurs et des amateurs. « le gouvernement doit recourir à la coopération bilatéral et multilatérale pour la formation des formateurs et des apprenants au métiers de la culture à l’université, ainsi qu’au renforcement des capacités des personnes exerçant déjà les métiers de la culture ».
La Cérémonie d’ouverture de ce salon s’est déroulée en présence de la représentante de l’UNESCO, du commissaire général du Fespam, de sénateurs, de Députés, des Directeurs Départementaux et bien d’autres.
Photo : Des membres du gouvernement visitant un stand