SANTE/ COVID-19 : LE PERSONNEL SOIGNANT DU CHU-B INVITE A SE FAIRE VACCINER

 Le ministre de la Santé et de la population, Gilbert  Mokoki, a exhorté, au cours d’une communication, ce 14 juillet 2022, à l’auditorium du Centre hospitalier et universitaire de Brazzaville (CHU-B), le personnel soignant à se faire vacciner contre la covid-19. Car, La pandémie à coronavirus n’est pas encore vaincue. Cette maladie continue à décimer des vies des populations dans le monde. Cette invite va de leur intérêt et des patients qu’ils côtoient quotidiennement. De même, l’adhésion des populations à la vaccination contre la covid-19, selon G Mokoki, devrait commencer par le changement de comportement du personnel soignant.

Les agents de la santé au Congo sont très retissant à la vaccination. Ils n’y croient pas aux vaccins. Leur attitude sème même le doute dans certains milieux des populations ; puis que le corps médical n’est pas convaincu du vaccin contre la covid-19. Aussi, certains refusent-ils à se faire vacciner ; alors que la pandémie à coronavirus n’épargne personne. A son apparition, toutes les couches de la population ont été touchées.

Ce comportement irresponsable et indigne justifie pourquoi la population est restée jusqu’alors indécise aux différentes campagnes de vaccination. « Si les agents de la santé refusent de prendre le vaccin ; comment voulez-vous que les populations puissent accepter le vaccin ? Or, il n’est pas évident de convaincre quelqu’un, si vous-même, vous n’est pas convaincu. Voilà tout le problème.  Le personnel de la santé devrait montrer l’exemple », a signifié le ministre.

 Pour dissiper les zones d’ombre des vaccins contre la covid-19, Gilbert Mokoki, préfère maintenant appliquer la pédagogie pour faire adhérer les agents de la santé à la démarche de se faire vacciner volontairement ; au moment où il est observé une remontée des contaminations de la covid-19, partout dans le monde.  La solution face à cette menace, a-t-il déclaré, reste la vaccination. Car, elle porte non seulement une protection individuelle, mais aussi limite la transmission et assure la protection collective. « Il faut que nous, personnel de la santé, nous soyons convaincus que le vaccin protège, mieux aujourd’hui, contre les formes graves de la maladie. La solution à cette menace, c’est la vaccination », a-t-il insisté. Depuis la résurgence des contaminations, le Congo a enregistré, du 27 juin au 14 juillet 2022, 183 cas nouveaux. Ces cas ont été répertoriés à Brazzaville et Pointe-Noire.

Par ailleurs, le directeur du programme élargi de vaccination, le Docteur Alexis Mourou Moyoka, qui a fait un bref exposé, après la communication de ministre, a démontré que le taux de couverture vaccinale au Congo reste encore très faible. Il est seulement de 11, o3% pour la population globale et de 18% pour la population cible.

Face à cette menace, le gouvernement n’entend pas baisser les bras. Il veut désormais rétablir la confiance et réduire la stigmatisation en lien avec la vaccination d’une grande partie de la population contre la covid-19. En outre, il compte poursuivre ses actions de sensibilisation de proximité en l’endroit des communautés, des responsables des quartiers et de la société civile. Cette sensibilisation sera couplée à la vaccination contre la covid-19. Cette fois-ci, cette campagne sera élargie jusqu’aux enfants de 12 ans et plus. 

La communication du ministre de la santé à l’endroit du personnel soignant s’est déroulée en présence des représentants de l’OMS et du Système des Nations unies résidents au Congo, ainsi que des directeurs , responsables et chefs des services du personnel de  santé.

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